L’automédication utilisée par 8 Français sur 10, et vous ?

Une pratique qui gagne du terrain
Un besoin d’informations sur les produits d’automédication
Du coup, plutôt que de se lancer une nouvelle fois dans le « débat pour ou contre », la tendance serait plutôt à la diffusion et à l’information concernant les bonnes pratiques. Par exemple, mettre en garde sur le bon usage, au bon moment et sur les bonnes personnes, des médicaments prescrits antérieurement par un docteur. De plus, la demande est forte pour avoir accès facilement à plus d’informations. Il s’agit de remplacer le « conseil d’ami » par un site officiel sur les produits d’automédication par exemple, ou des fiches conseils sur les pathologies.
Pour éviter des cas dramatiques, quelques règles doivent rester présentes dans tous les esprits. D’une part, il faut éliminer un certain nombre de situations à risques, comme les nourrissons, les mamans qui allaitent, les femmes enceintes, ou les patients qui sont polymédicamentés. Il ne faut pas sous-estimer le rôle du pharmacien. Celui-ci, peut vous donner des compléments d’information en plus de la notice de chaque médicament. Bien sûr, celle-ci doit être lue avec attention.
Enfin, être capable de rapidement accepter les limites de la pratique et se décider à consulter « si les symptômes persistent ». Au-delà de 3 jours, si cela ne va pas mieux, il ne faut pas insister.
Crédit photo : Patrick Vandecasteele
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